Thierry PORTEVIN, osb, Abbé Président de la Congrégation de Subiaco
Étant donné la disparité des moyens qui existe entre les monastères, voici ce que nous faisons pour le moment.
- Péréquation pour le subsidium : le subsidium (pour les charges de la Congrégation) qui ne peut être payé par certains monastères est réparti sur tous les monastères qui peuvent le payer.
- Fonds dit "du Tiers-monde" : alimenté par les dons libres des monastères qui le peuvent et désirent aider, mais ne connaissent pas suffisamment les besoins. Ce fonds a été créé pour dépanner ou aider tel ou tel monastère. Quand des fonds sont disponibles la répartition est soumise au Conseil des Visiteurs.
- Rôle de transmission de la Curie : quand la Curie est informée des besoins de tel ou tel monastère (construction, formation, achat de matériel, etc.) et que ces demandes ne peuvent être prises en compte par le fonds Tiers-monde, elle peut transmettre ces demandes à des monastères susceptibles de pouvoir y répondre. L'expérience prouve qu'il est plus facile de répondre à une demande précise et concrète, que de verser - quand on y pense - une somme au compte Tiers-monde.
- Les monastères fondateurs prennent en charge, bien sûr et dans toute la mesure du possible, leurs fondations, spécialement quand elles sont dépendantes. Après l'indépendance la fondation reste l'objet d'une attention et d'une aide prioritaires et privilégiées.
- Parrainage : un monastère sans fondation peut prendre comme en parrainage un monastère pauvre, en lui réservant habituellement une part de son budget entraide.
- Célébration de messes : l'argent donné à un monastère pour tel ou tel besoin peut être celui de messes à célébrer. Les monastères qui reçoivent plus de messes qu'ils ne peuvent en célébrer, peuvent ainsi en faire bénéficier d'autres.
- Entraide des monastères aidés : il arrive qu'un monastère habituellement aidé parce que dans le besoin, mais qui peut célébrer des messes, en signe de participation à l'entraide, en verse l'argent au fonds du Tiers-monde.
- Un souhait serait de pouvoir créer un capital dont les bénéfices serviraient à payer habituellement le subsidium des monastères pauvres et, éventuellement, à alimenter le fonds Tiers-monde.